Structures déconcentrées du MCCAT: Des échanges pour un partage des pratiques de bonnes gouvernances

En marge de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO a présidé la conférence des structures techniques déconcentrées de son département, ce 1er mai 2023 à Bobo-Dioulasso. Cette conférence tenue sous le thème: « Enjeux, défis et perspectives de la déconcentration du MCCAT pour un raffermissement du développement socio-économique au Burkina Faso » a réuni les responsables et acteurs sociaux du département ainsi que des gouverneurs des régions. L’objectif de cette rencontre, a dit le Ministre, est de renforcer la bonne gouvernance des structures déconcentrées. Il s’agit entre autres d’examiner l’état de fonctionnement des structures techniques déconcentrées; promouvoir le partage des bonnes pratiques administratives et de gestion des services techniques déconcentrés et appréhender les difficultés de fonctionnement des structures. Il s’agit d’un engagement du ministère à “lutter contre l’engorgement du pouvoir central qui provoque la lenteur dans le traitement des dossiers et faire en sorte que l’administration se rapproche davantage des administrés” a indiqué le Chef du département. Des communications suivies d’échanges ont permis aux différents acteurs de faire des recommandations pour un meilleur fonctionnement des structures du ministère. A propos de l’insuffisance de ressources humaines dans certaines structures déconcentrées, le Ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO a promis prendre des dispositions pour une meilleure répartition des agents.
SNC 2023 : l’art culinaire officiellement lancé à l’ENEP de Bobo

L’art culinaire comme à l’accoutumée, est en compétition à la 20e édition de la SNC. La ministre Nandy SOME /DIALLO en charge de la Solidarité nationale et du genre, le ministre en charge de la communication et de la culture, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO et celle en charge de la Transition digitale et de l’économie numérique, Dr Aminata ZERBO / SABANE l’ont officiellement lancé ce lundi 1e mai 2023 à l’ENEP de Bobo-Dioulasso. L’objectif de cette compétition est de valoriser et faire la promotion des mets locaux burkinabè, mais aussi de permettre aux candidates de dévoiler leurs talents culinaires et leur esprit de créativité. Le lancement fait suite à une visite suivie d’une séance de dégustation des mets locaux en compétition pour la SNC 2023. Les trois ministres ont dégusté des plats lourds, légers, le dessert et la boisson, toutes des catégories de mets locaux en compétition. Ce sont au total 42 candidates venues des différentes provinces du Burkina qui prennent part à la finale de la compétition avec 48 mets locaux. Les critères de notation sont la valeur nutritive, la présentation du mets, les qualités organoleptiques et le goût. Après la dégustation, la ministre SOMÉ a félicité toutes les candidates en lice pour leur travail d’inspiration, de créativité et la qualité des mets présentés. Pour elle « La valorisation de la culture passe nécessairement par la valorisation des mets locaux ». La responsable chargée de l’organisation en art culinaire, madame Bibata KOTE s’est dit satisfaite de l’appréciation des mets par les autorités. La compétition en art culinaire se poursuivra jusqu’au 05 mai 2023 et des trophées seront offerts aux candidates les plus méritantes.
Discours de clôture du Ministre en charge de la communication et de la culture à l’occasion de la conférence des structures déconcentrées du MCCAT, prononcé par la Secrétaire générale adjointe du MCCAT

Nous voilà au terme de la Conférence des structures techniques déconcentrées du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT). « Enjeux, défis et perspectives de la déconcentration pour un raffermissement du développement socio-économique du Burkina Faso », c’est la thématique qui a meublé les interventions de cette journée, dans cette somptueuse Salle de conférence du Conseil Régional des Hauts-Bassins. Permettez-moi donc, d’adresser à vous tous, au nom des autorités de la transition, et à mon nom propre, mes sincères remerciements pour votre participation effective et active à ce cadre d’échanges et d’orientation sur le fonctionnement et la gestion des structures déconcentrées de notre département. L’intérêt que vous avez porté aux thèmes et la qualité de vos interventions ont été à la hauteur des attentes. Je tiens également à remercier tout particulièrement les conférenciers, dont les exposées ont de manière magistrale, animé les travaux. HONORABLE INVITES MESDAMES ET MESSIEURS Cette conférence est d’une importance primordiale pour notre département. Elle est une contribution à la bonne gouvernance administrative, et au renforcement de l’encadrement des structures déconcentrées du MCCAT. Nous en tirons énormément profit, puisque la pertinence de vos analyses et toutes les suggestions faites ont permis de prendre connaissance de l’état de fonctionnement des structures techniques déconcentrées, d’appréhender les difficultés de fonctionnement de ces structures, et de partager les règles de bonnes pratiques administratives et de gestion des services techniques déconcentrés. C’est la preuve donc que les services techniques déconcentrés du MCCAT sont l’objet d’attention et d’intérêt particuliers. HONORABLE INVITES MESDAMES ET MESSIERS Depuis 1991, à la faveur de l’instauration d’un Etat de droit, le Burkina Faso s’est lancé dans une importante réforme institutionnelle, par la mise en place progressive des collectivités territoriales et la déconcentration administrative des structures étatiques. Ainsi, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) à l’instar des autres départements ministériels a amorcé le processus de déconcentration de ses services à travers la mise en place de treize (13) Directions Régionales de la Communication et des médias, de treize (13) Directions Régionales de la Culture, des Arts et du Tourisme (DRCAT), de même que de quarante-cinq (45) Directions Provinciales de la Culture, des Arts et du Tourisme (DPCAT). Face à la faible performance des administrations publiques et la faible distribution des services sur l’ensemble du territoire, la déconcentration apparaît comme une exigence de bonne gouvernance. A cet effet, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a institué des cadres de concertations. C’est pourquoi la Conférence des structures techniques déconcentrées occupe une place de choix, dans le renforcement de l’encadrement et l’accompagnement des structures déconcentrées du MCCAT. HONORABLE INVITES MESDAMES ET MESSIERS Il me plait donc d’espérer que votre précieuse contribution à la consolidation des cadres de concertation ne prendra pas fin avec la clôture de la conférence, mais que chaque jour chacun à son niveau de responsabilité contribuera au raffermissement de son impact dans le quotidien des citoyens et usagers. Je ne terminerai mon propos, sans saluer la résilience de la plupart de nos Directeurs régionaux et de l’ensemble de leurs collaborateurs, dans les régions à forts défis sécuritaires. C’est aussi le lieu pour moi, de saluer la bravoure de nos braves combattants qui de jours comme de nuits, s’investissent inlassablement pour la reconquête de notre territoire. Honneur à nos FDS et VDP, Vive le Burkina Faso, La Patrie ou la mort, nous vaincrons ! Je vous remercie
Discours d’ouverture du ministre de la communication et de la culture lors de la Conférence des structures techniques déconcentrées du MCCAT

Mesdames et messieurs, chers invités, soyez les bienvenus à cette Conférence des structures techniques déconcentrées du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme. La déconcentration constitue un canal nécessaire pour l’État de faire face à la faible performance des administrations publiques et de résoudre la faible distribution des services sur l’ensemble du territoire. En effet, Depuis 1991, à la faveur de l’instauration d’un État de droit, le Burkina Faso s’est lancé dans une importante réforme institutionnelle, par la mise en place progressive des collectivités territoriales et la déconcentration administrative des structures étatiques. Ainsi, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a amorcé le processus de déconcentration de ses services à travers la mise en place de treize (13) directions régionales de la communication et des médias, de treize (13) directions régionales de la culture, des arts et du tourisme et de quarante-cinq directions provinciales de la culture, des arts et du tourisme. Afin d’assurer une bonne gouvernance au sein de ses structures déconcentrées, le Ministère a par arrêté n° 2023-095/MCCAT/CAB du 07 mars 2023 institué des cadres de concertations. A cet effet, la Conférence des structures techniques déconcentrées occupe une place de choix dans le renforcement de l’encadrement et de l’accompagnement des structures déconcentrées du Ministère. Elle est un cadre d’échanges et d’orientation annuel sur le fonctionnement et la gestion des structures déconcentrées du département. Mesdames et messieurs, chers invités, Je suis donc heureux de présider cette Conférence des structures techniques déconcentrées du Ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme sous le thème : « Enjeux, défis et perspectives de la déconcentration du MCCAT pour un raffermissement du développement socio-économique au Burkina Faso ». L’objectif de cette conférence est de renforcer la bonne gouvernance des structures déconcentrées. Il s’agit de façon spécifique, d’examiner l’état de fonctionnement des structures techniques déconcentrées ; de promouvoir le partage des bonnes pratiques administratives et de gestion des services techniques déconcentrés ; d’appréhender les difficultés de fonctionnement et faire des recommandations. Mesdames et Messieurs, Cette Conférence des structures techniques déconcentrées témoigne d’une part, l’engagement du Ministère à lutter contre l’engorgement du pouvoir central qui provoque la lenteur dans le traitement des dossiers, et d’autre part la volonté du département à rapprocher l’administration des administrés. En outre, elle permettra de mieux prendre en compte de façon diligente les préoccupations des usagers. J’ai la ferme conviction qu’a l’issue de cette conférence, les débats qui seront menés vont permettre de relever les difficultés liées au fonctionnement des structures déconcentrées et de faire des recommandations. Avant de terminer mon propos permettez-moi de remercier les gouverneurs, acteurs principaux de la déconcentration, de leur présence à cette conférence. Je vous invite donc à s’ouvrir pleinement aux débats et à nourrir de fructueux échanges dont les résultats sont très certainement attendus. Tout en vous souhaitant pleins succès aux travaux, je déclare ouverte la Conférence des structures techniques déconcentrées du Ministère de la Communication de la Culture des Arts et du Tourisme.
Discours du Ministre de l’éducation nationale, représentant le ministre de l’enseignement supérieur, parrain du Colloque

Le Colloque de la XXe édition de la Semaine nationale de la Culture s’ouvre en ce jour dédié au travail, toute chose qui place l’ensemble des participants dans de meilleures dispositions pour convoquer les instances scientifiques et techniques de la culture burkinabè dans toute sa diversité. Á l’évidence, le Colloque est un espace dédié à la réflexion et aux échanges en vue d’édifier l’opinion publique nationale et internationale sur les fondements de notre riche diversité culturelle, portée par une soixantaine de communautés ethnoculturelles. La construction d’une nation unie, solidaire et prospère requiert des hommes et des femmes de culture que nous sommes, un engagement fort, inébranlable, de sorte à puiser dans nos sources et ressources endogènes les ressorts nécessaires à la paix et à la cohésion sociale. Penser la culture en tant que mémoire collective, en tant que logiciel et clé du développement comme le disait l’éminent historien Joseph Ki-Zerbo, revient à reconnaître qu’elle est une puissance qui s’incruste sensément dans les esprits pour vivifier la conscience et conforter les convictions. C’est pourquoi le quarantenaire de la biennale nous impose de marquer une pause, à travers ce colloque, en vue de réfléchir sur les fondements et l’évolution de la culture burkinabè en ses aspects patrimoniaux et dans la diversité de ses expressions. Éminentes personnalités du monde de la culture Chers participants Mesdames et Messieurs Dans le préambule de la Déclaration universelle de l’Unesco de 2001, il est stipulé (je cite) : « La culture prend des formes diverses à travers le temps et l’espace. Cette diversité s’incarne dans l’originalité et la pluralité des identités qui caractérisent les groupes et les sociétés composant l’humanité. Source d’échanges, d’innovation et de créativité, la diversité culturelle est, pour le genre humain, aussi nécessaire que l’est la biodiversité dans l’ordre du vivant. En ce sens, elle constitue le patrimoine commun de l’humanité et elle doit être reconnue et affirmée au bénéfice des générations présentes et des générations futures.» Le Colloque placé sous l’épithète de «Diversité, Convergences et Continuité » convoque un triptyque de réflexion dont, en tant qu’experts de la question, vous disposez de ressources intellectuelles pour édifier l’opinion publique nationale et internationale sur la quintessence de la culture burkinabè. Oui, en votre qualité de spécialistes de la question, donnez-nous l’esprit et la lettre de la diversité culturelle, ce concept qui se trouve au cœur des problématiques contemporaines de l’humanité. Et le Burkina Faso est une société multilingue et multiculturelle qui aspire à la construction d’une nation où le pluralisme identitaire, loin d’être source de division et de communautarisme, incarne plutôt la richesse de notre humanité. Hamadou Ampâté Ba l’a dit (je cite) : « la beauté d’un tapis provient de la mosaïque de ses couleurs. » Oui, en votre qualité de spécialistes de la question, donnez-nous l’esprit et la lettre des convergences culturelles, autrement dit l’interculturalité qui aboutit à l’intégration, au métissage et à l’enrichissement mutuel. Comme le dit le poète, chantre des valeurs civilisationnelles du monde noir, il s’agit de (je cite) « nous enrichir de nos différences en vue de converger vers l’universel. » Oui, en votre qualité de spécialistes de la question, donnez-nous l’esprit et la lettre de la continuité culturelle, afin de partager ces valeurs dont nous avons hérité de nos ancêtres, des valeurs transmises de père en fils, de mère en fille, et ce, de génération en génération. Cette continuité culturelle, nous l’entendons bien, n’est pas une maintenance fossile dans le temps et dans l’espace. Elle est plutôt dynamique, évolutive et productive, se débarrassant, comme l’indique Ki-Zerbo, des « défoliants civilisationnels » de la mondialisation. Éminentes personnalités du monde de la culture Distingués invités Chers participants Mesdames et Messieurs Je voudrais qu’ensemble, nous puissions joindre nos voix pour témoigner notre profonde reconnaissance à Monseigneur Anselme Titianma Sanon, qui, malgré son grand âge, a bien voulu être des nôtres pour nous édifier à travers la conférence inaugurale, sur le thème de la Semaine nationale de la Culture : « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale. » Qu’il me soit aussi permis d’adresser mes vifs et sincères remerciements à toutes les éminences grises du monde de la culture et des savoirs présentes dans cette salle, pour prendre part à ce colloque inédit, organisé dans le cadre du quarantenaire de la Semaine nationale de la Culture. Nous avons une pensée pieuse pour toutes ces personnes, tous ces burkinabè qui souffrent le martyre des attaques barbares qui endeuillent quotidiennement nos familles. C’est en des circonstances tragiques que la prééminence de la culture doit être consacrée, dans le sens de la prévention et la lutte contre la déshumanisation, la radicalisation et l’extrémisme violent. Enfin, je vous invite à avoir une forte pensée pour nos vaillantes Forces de défenses et de sécurité et à nos braves Volontaires de défense de la patrie, qui veillent nuit de jour pour que notre pays puisse rester debout. Souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert le Colloque « Diversité, Convergences et Continuité » de la XXe édition de la Semaine nationale de la Culture. La patrie ou la mort, nous vaincrons ! Je vous remercie.
Colloque SNC 2023 : Ouverture de la conférence inaugurale suivie de l’exposition littéraire

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO et son collègue de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Joseph André OUÉDRAOGO, ont présidé la cérémonie d’ouverture de la conférence inaugurale de la Semaine nationale de la culture (SNC), ce 1er Mai 2023 à Bobo-Dioulasso. Cette conférence inaugurale, qui a mobilisé plusieurs personnalités culturelles et littéraires du pays, s’est déroulée sous le thème “ Diversité culturelle, creuset communautaire et vecteur unitaire de paix et de cohésion sociale”. Selon le Ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, ce colloque est un moment important de cette biennale. “Nous ne pouvons que souhaiter de ce colloque qu’émerge la conviction que nous n’irons nul part sans notre culture et notre diversité” a-t-il ajouté. Pour le Ministre Joseph André OUÉDRAOGO, la culture peut constituer un rempart contre l’extrémisme violent et le terrorisme au Burkina Faso. Il dit espérer qu’au sortir de cette réflexion, les acteurs puissent proposer des idées fortes à même de venir à bout du terrorisme. L’ouverture de ce colloque a été précédée de la coupure de ruban de l’exposition littéraire effectuée par le Ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, son collègue en charge de l’Education ainsi que le représentant du Ministre en charge de la Culture du Sénégal. Cette coupure a été suivie de visite des stands au cours de laquelle les autorités ont pu découvrir les diverses œuvres exposées dans les stands.
SNC 2023 : Ouverture officielle du marché des Arts

Le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubacar NACANABO, a présidé la cérémonie d’ouverture du marché des Arts, ce lundi 1er mai 2023 à la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso en présence de sa collègue en charge de la Transition digitale, Dr Aminata ZERBO/SANBANE et celle en charge de la Solidarité nationale, Nandy SOME/DIALLO. Le marché des Arts est un cadre qui permet aux artistes d’exprimer leurs talents à travers leurs œuvres mais, est aussi une opportunité pour eux de faire des affaires et nouer des relations de partenariat. Selon le Ministre Aboubacar NACANABO, les thématiques que transportent ces œuvres d’Arts plastiques sont diverses, la cohésion sociale, la paix, l’environnement, la place de la femme dans notre société et autres. « Nous pensons que nos artistes peuvent contribuer à la résilience en vue d’aboutir à une paix sociale », a-t-il soutenu. A la suite de la coupure du ruban, Dr Aboubacar NACANABO et ses collègues ont visité tour à tour les œuvres d’arts en compétition en cette 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture. Pour l’artiste sculpteur, Jean-Louis BAMBARA, la catégorie Arts plastiques enregistre vingt-huit œuvres en compétition dont 07 en batiks, 09 en sculptures et 12 en peintures. « C’est la première fois que nous voyons autant d’œuvres de cette richesse culturelle exposées. Cette exposition constitue une vitrine de plus pour le rayonnement de la culture burkinabè », a-t-il indiqué.
20e SNC: Lancement officiel des compétitions de sports traditionnels

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO et son collègue des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar SAVADOGO ont procédé à l’ouverture officielle des compétitions de sports traditionnels de cette 20e édition de la Semaine nationale de la culture (#SNCBobo2023), ce 1er mai 2023 au Stade Wobi de Bobo-Dioulasso. “La prise en compte du sport traditionnel dans les activités de la SNC s’inscrit dans la logique de la diversité de notre culture”, a indiqué le Ministre Boubakar SAVADOGO. Environ 129 sportives et sportifs issus des disciplines de la lutte traditionnelle et du tir à l’arc rivaliseront quatre jours durant. Parmi eux, on enregistre 95 candidats dont 13 dames dans la discipline lutte traditionnelle, tandis qu’au niveau du tir à l’arc, on note 34 personnes. Selon le Directeur régional en charge des sports de la région des Hauts-Bassins, Gilbert LOMPO, ils seront jugés sous l’expertise d’un jury de 8 membres de la Fédération burkinabè de lutte. A en croire le Ministre en charge des sports, “ cette compétition donne l’occasion à ces adolescents de se connaître, de s’affronter et de valoriser ce sport qui n’est pas bien connu des jeunes”. Il a par ailleurs indiqué que son département travaille à ériger très bientôt la fédération burkinabè de tir à l’arc olympique. Car, dit-il, la lutte traditionnelle et le tir à l’arc du Burkina Faso commencent à émerger sur le plan continental.
Discours du Ministre Des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi à l’occasion du lancement des activités sportives de la SNC 2023

Permettez-moi tout d’abord de saluer la présence parmi nous des collègues ministres, venus amicalement nous assister et traduire la solidarité gouvernementale quant à la réalisation des objectifs de la Transition. Je voudrais également traduire ma reconnaissance à l’endroit de toutes les personnalités qui nous font l’honneur d’être parmi nous en ces instants. Je perçois leur présence comme le témoignage de leur intérêt pour les activités dont mon département a la charge. Distingués invités, Mesdames et Messieurs, la prise en compte des sports traditionnels dans les activités de la SNC s’inscrit en mon sens, dans la logique de la diversité de notre culture et renvoie à la multiplicité des formes par lesquelles les US et coutumes de nos groupes ethniques trouvent leur expression. Cette diversité culturelle constitue la réponse appropriée à l’aspiration des peuples à se développer dans un environnement où toutes les cultures peuvent s’épanouir. Distingués invités, Mesdames et messieurs, Au plan de la culture physique, le sport est reconnu comme un facteur de culture et un contributeur majeur au développement humain et au renforcement de la cohésion nationale. Chaque culture a son sport de prédilection. Le football naquit en Angleterre, le basketball en Amérique. La lutte traditionnelle burkinabé et le tir à l’arc sont des jeux sportifs aux origines ancestrales. C’est deux disciplines ont toujours été le jeu de nos pères, de nos arrières grands-pères et ont été pratiquées comme activité de loisir ou utilitaire. Naguère comme aujourd’hui la lutte traditionnelle et le tir à l’arc continuent à drainer des foules enthousiastes. Leur évolution dans le temps a pris des dimensions telles qu’il a nécessité des réflexions de toutes sortes en vue de les moderniser tout en préservant leur cachet traditionnel. Le chant de lutte fait partie intégrante des combats. C’est un langage qui permet aux chanteurs de vivre le moment avec le lutteur qui se trouve dans l’arène. Il constitue de ce fait un stimulant pour l’athlète, qui brûle et consume dans l’extase du cœur toute trace de faiblesse. Comme l’électricité, le chant se faufile dans les veines afin d’épandre la chaleur à l’intérieur du corps ; c’est un atout de taille pour le lutteur et c’est également la preuve qui confirme véritablement que « du Sport à la Culture, il n’y a qu’un pas ». Distingués invités, Mesdames et Messieurs ; Je voudrais pour clore mon propos, saluer l’amélioration d’une part du traitement réservé aux encadreurs sportifs dans le cadre de la SNC 2023 et d’autre part des conditions d’hébergement et de restauration des lutteurs et archers. Je formule le vœu d’une bonne fête de la culture dans la sportivité à toutes et à tous. Félicitations aux membres du jury et ceux de la sous-commission Sports traditionnels pour les efforts déjà consentis. Vive la SNC Vive les Sports traditionnels, Que les meilleurs gagnent Je vous remercie
SNC 2023 : Ouverture officielle du village des communautés

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO et son collègue en charge des Affaires étrangères et de la Coopération, Karamoko Jean Marie TRAORE ainsi que leur homologue en charge de l’Artisanat de la République de Guinée, Alpha SOUMAH, ont procédé à l’ouverture du village des communautés, ce dimanche 30 avril 2023 sur le site du Village Artisanal de Bobo-Dioulasso. Ce village érigé à l’occasion de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) vise à créer un lieu de rencontre, d’échanges, de partage de richesses du patrimoine culturel et d’expositions des savoir-faire entre les différentes communautés. A la suite de la coupure du ruban, les autorités ont profité visiter les stands où sont exposés les différents produits artisanaux, des mets locaux et le savoir-faire des communautés présente à cette SNC. Selon le Ministre délégué des Affaires étrangères Jean Marie TRAORE, le village des communautés est un site qui permettra aux différentes communautés de s’exprimer à travers non seulement leur culture mais aussi pour favoriser le brassage des cultures. « La culture est un lien entre tous les peuples car elle porte une valeur qui permet de consolider la paix et le vivre ensemble », a-t-il indiqué. Pour le Ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, cette rencontre des différentes communautés va mettre en exergue leur résilience vis-à-vis de l’obscurantisme et de l’extrémisme violent mais aussi pour renforcer davantage la cohésion sociale entre elles. Parrainé par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), les activités phares du Village des communautés de cette biennale culturelle sont entre autres la foire de la gastronomie africaine, la journée des communautés, la vente de mets africains, le marché traditionnel, les joutes oratoires des alliances à plaisanterie pour véhiculer des messages sur la cohésion sociale et le vivre ensemble.