Discours de clôture de la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC_Bobo_2023)

La Biennale de la culture burkinabè connaît son apothéose, couronnée par les palmes du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL). Et je voudrais Excellence Monsieur le Premier ministre, que vous me permettiez tout d’abord d’exprimer toute ma joie et ma satisfaction pour la bonne conduite des activités de cette biennale. Satisfaction également pour la forte mobilisation de tous les acteurs, plus particulièrement les populations de la ville de Sya et les artistes, qui ont ainsi démontré leur attachement à ce festival. Les multiples reports de cette édition consacrée à la diversité comme vecteur de l’unité nationale, n’ont donc pas entamé l’engouement des artistes pour une édition à la hauteur de toutes les attentes. Satisfaction enfin pour l’hospitalité légendaire accordée aux milliers de festivaliers qui repartent certainement avec le sentiment d’une joie partagée, et un espoir en des lendemains meilleurs plus que jamais réaffirmé. En somme, cette édition a été exceptionnelle tant du point de vue organisationnel que par l’expression des talents artistiques et nous devons tous nous en féliciter. Si nous sommes parvenus à ces résultats qui forcent l’admiration, je me dois de saluer l’inestimable contribution du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et vous-même Excellence Monsieur le Premier ministre, dont le leadership et les orientations ont été déterminants pour relever ce défi. Certes, la Semaine nationale de la culture n’a pas forgé sa notoriété dans les compétitions du GPNAL, mais plutôt dans le fait qu’elle fédère autour d’un idéal commun, voire un héritage historique préservé depuis son lancement en 1983 et nous venons une fois de plus de le démontrer. Distingués invités Mesdames et Messieurs Notre pays, le Burkina Faso, reste confiant dans les valeurs d’humanisme et de paix longtemps promues au sein de nos communautés. Parce que la culture s’inscrit dans la dynamique du vivre-ensemble, elle puise ses ressources dans les liens séculaires intra et inter communautaires. Parce que la culture est l’expression de la diversité, elle est le creuset de spécificités, de particularismes et d’enrichissements mutuels. Parce que la culture est mémoire collective, elle permet une convergence vers des idéaux communs de solidarité, de partage et de résilience face à l’adversité. Et c’est cette vision qui est incarnée à travers la biennale, notamment les rencontres et les découvertes qui constituent véritablement le sceau de la fraternité et de notre humanité. Distingués invités Mesdames et Messieurs Cette 20e édition marque l’intérêt manifeste de la jeune génération pour la biennale. Il est donc nécessaire d’écrire l’histoire de la SNC, afin d’édifier l’opinion publique nationale et internationale sur son parcours quarantenaire, ses précieux acquis, les défis multiformes qui se posent à elle, et surtout d’envisager les perspectives. La culture, telle que nos communautés la vivent et la pratiquent redonne confiance et espoir à notre peuple, en sa capacité à prendre en main son propre destin. Force créatrice et expression de la diversité, la culture forge notre personnalité, à savoir l’identité burkinabè qui se modèle au contact des autres cultures dans le respect de la différence. Autrement dit, pour paraphraser un célèbre auteur de la diaspora africaine, notre culture reste poreuse à tous les souffles afin d’éviter l’enferment. Restons ce que nous sommes ou redevenons ce que nous étions, c’est-à-dire humains face à la déshumanisation terroriste. Distingués invités Mesdames et Messieurs La république sœur et amie de la Guinée, en tant que pays invité d’honneur, a eu une présence remarquable à cette 20e édition. Le Mali et le Sénégal, grands pays de culture, ont également honoré la biennale de leur présence, autant que d’autres pays d’Afrique et d’ailleurs. C’est le lieu pour moi de témoigner, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, notre gratitude infinie à tous ceux qui expriment leur solidarité vis-à-vis de notre pays dans ce contexte particulièrement difficile. Qu’il me soit également permis d’adresser mes remerciements les plus sincères aux partenaires pour leurs soutiens multiples et multiformes. Aux lauréats de la 20e édition de la biennale, mes chaleureuses félicitations et mes encouragements à toujours inscrire leurs œuvres dans l’excellence. A tous ceux qui n’ont pas été primés, il ne faudrait pas céder au découragement. Il faut se remettre au travail pour espérer engranger des lauriers lors des éditions à venir. À la mythique cité de Sya, et à l’ensemble des participants, merci d’avoir maintenu haut, le flambeau de la culture burkinabè dans toute sa diversité. Toute mon admiration au Comité national d’organisation qui a abattu un travail remarquable pour que la fête soit belle malgré les difficultés inhérentes à l’organisation d’une telle activité. C’est pourquoi je tiens à présenter mes excuses pour les éventuelles insuffisances constatées. Enfin, mes pensées vitaminées, selon la parabole de Monseigneur Anselme Titianma SANON, homme de foi et de culture, à l’endroit de nos vaillantes Forces de défense et de sécurité, ainsi qu’aux Volontaires de défense de la patrie, qui veillent nuit et jour pour que notre chère patrie puisse rester debout. C’est sur ces notes d’espoir de lendemains meilleurs pour notre chère patrie que je déclare close, au nom de S.E.M le Président de la Transition, la 20e édition de la Semaine nationale de la culture, SNC Bobo-2023. Bon retour aux festivaliers dans leurs foyers respectifs. Vive la diversité culturelle des communautés ! Vive la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso ! La Patrie ou la mort, nous vaincrons ! Je vous remercie.
Mot du MCCAT a l’occasion de la cérémonie de décoration des THV ET acteurs culturels

Je voudrais tout d’abord, au regard de la situation difficile que traverse notre pays, demander à chacun de nous, d’avoir une pensée pieuse, à l’endroit de nos forces de défense et de sécurité tombés au front ainsi qu’à tous nos compatriotes arrachés à notre affection suite aux attaques terroristes. Observons une minute de silence en leur mémoire. (Je vous remercie). Mesdames et Messieurs, Chers Trésors humains vivants (THV), Chers collaborateurs et partenaires à vos fonctions et grades respectifs et respectés Nous sommes réunis aujourd’hui ici à Bobo-Dioulasso pour célébrer le mérite d’hommes et de femmes emblématique du monde de la culture, des collaborateurs, des partenaires et professionnels de la culture qui se sont particulièrement illustrés par leur dévouement et leur abnégation au travail. Depuis plusieurs décennies, ils ont œuvré à la préservation et la promotion de la culture burkinabè et africaine. De par leur engagement, ces femmes et ces hommes se sont illustrés comme gardiens et vecteurs de promotion de nos valeurs ancestrales à travers le temps, malgré l’adversité. Ils sont vingt et trois (23) récipiendaires dont douze (12) sources du savoir que l’Etat burkinabè a bien voulu reconnaître comme Trésors Humains Vivants (THV) et onze (11) partenaires incontournables de la SNC dont une entreprise citoyenne qui n’est plus à présenter, l’entreprise EBOMAF. Ils sont tous promus dans l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la Communication dont un (01) dans le grade d’officier et 22 dans le grade de chevalier. Mesdames et Messieurs, Chers récipiendaires, Ces décorations matérialisent la modeste reconnaissance de l’Etat pour l’ensemble des sacrifices consentis pour la Nation burkinabè. Ces médailles sont également une invite à plus d’engagement et de synergie d’action en vue de la sauvegarde de notre patrimoine culturel. Je voudrais donc, vous féliciter pour les efforts que vous consentez chaque jour pour l’atteinte de nos objectifs communs, à savoir, faire de la diversité culturelle le fondement de l’unité nationale en vue de l’édification d’un Burkina Faso de paix, de sécurité retrouvée, de dignité, d’intégrité et de prospérité. Dieu bénisse le Burkina Faso ! La Patrie ou la mort, nous vaincrons ! Je vous remercie.
Discours de Monsieur le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme à l’occasion de la clôture du colloque de la SNC « Diversité, Convergence, Continuité », prononcé par son Directeur de cabinet

Le colloque de la 20e édition de la Semaine nationale de la Culture arrive ainsi à son terme, après trois jours d’intenses réflexions sur la culture burkinabè dans toutes ses dimensions. À l’évidence, si ce cadre d’expression n’a pas toujours existé aux éditions précédentes, il y a lieu, au regard des pertinentes conclusions auxquelles le Colloque a abouti, de l’inscrire désormais dans les activités majeures de la biennale de la culture burkinabè. L’expertise d’éminentes personnalités de la culture et des savoirs a consisté à aborder les fondamentaux de l’unité nationale et de notre vivre-ensemble harmonieux dont la diversité culturelle en est assurément le ferment. C’est en cela que la culture, en tant que système de valeurs, joue véritablement son rôle dans la promotion de la cohésion sociale ; C’est en cela que la culture, en tant que mode de vie, englobe nos traditions, nos croyances et nos espérances ; C’est en cela que la culture, en tant qu’expressions artistiques et littéraires, traduit l’immense créativité des femmes et des hommes de la patrie des hommes intègres, à la croisée du rendez-vous du donner et du recevoir. Éminentes personnalités de la culture et des savoirs Chers participants ; Mesdames et Messieurs Le Colloque « Diversité, Convergence et Continuité » a formulé des recommandations de plusieurs ordres. Le secteur public comme privé est interpellé quant à certaines préoccupations, et l’État, à travers le Ministère en charge de la culture, jouera pleinement son rôle régalien pour une meilleure présence de la culture burkinabè au niveau national, régional, continental et international. Je voudrais, avant de terminer mon propos, témoigner ma profonde gratitude à toutes les personnes de ressources culturelles, intellectuelles et traditionnelles qui ont contribué à enrichir le Colloque de la SNC par des réflexions pertinentes. Qu’il me soit permis de rendre un hommage appuyé Monseigneur Anselme Titianma SANON, qui, à travers la conférence inaugurale, a édifié la jeune génération par les valeurs qu’il continue d’incarner en termes de don de soi, d’humanisme, d’homme de culture, de traditions et de foi. J’adresse mes chaleureuses félicitations à la commission thème et littérature qui a procédé à des innovations majeures à cette 20e édition de la SNC, telles que le présent Colloque et le Manifeste du livre où la jeune génération a montré son attachement au livre et à la lecture. Les départements de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Culture veilleront dans une synergie d’actions, à prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre de la loi 2019 portant développement de la filière du livre et de la lecture publique au Burkina Faso. D’ores et déjà, mon département veillera à la publication des Actes du Colloque, pour une meilleure appropriation en vue de la mise en œuvre des recommandations. Sur ce, e déclare clos, les travaux du Colloque « Diversité, Convergences et Continuité » de la 20e édition de la Semaine nationale de la Culture. Vive la diversité culturelle ! Vive l’unité dans la diversité ! Vive la SNC ! La patrie ou la mort, nous vaincrons ! Je vous remercie.
Discours de madame le Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques à l’occasion du lancement officiel du Portail culturel de la Région des Haut-Bassins

Je voudrais à l’entame de mon propos, saisir cette occasion, pour féliciter encore une fois mon cher collègue, chargé de la culture, et toute son équipe pour l’organisation réussie de cette 20ème édition de la semaine de la culture. Les défis pour la tenue de cette édition étaient immenses, mais ils ont su les relever avec brillo et ont ainsi permis que nous nous retrouvions dans cette belle cité de SYA pour magnifier notre culture et faire montre encore une fois de la résilience admirable de notre nation malgré ces moments difficiles que nous traversons à cause de la barbarie du terrorisme à nous imposer. J’aimerais également remercier Monsieur le Ministre en mon nom propre et au nom de tout le département en charge de la transition digitale d’avoir bien voulu nous associer à cette cérémonie de lancement officiel du portail culturel de la région des Hauts-Bassins. Il me fait en plus l’honneur de me laisser livrer le message officiel de ce lancement. Je profite également de cette tribune pour remercier et encourager tous les acteurs du monde culturel, qui inlassablement et malgré les difficultés œuvrent à l’entretien, à la promotion et à la sauvegarde de notre identité culturelle. En cette cérémonie solennelle consacrant le lancement officiel du Portail culturel de la Région des Hauts-Bassins, je voudrais traduire toute la reconnaissance de mon département aux efforts déployés par les nombreux acteurs pour le développement des secteurs de la culture et du tourisme dans la région des Hauts-Bassins et en particulier les autorités de cette région. Permettez-moi ainsi de saluer le leadership du Président de la Délégation Spéciale de la région des Hauts-Bassins dans la mise en œuvre de la décentralisation culturelle dans son ressort territorial. Monsieur le Président, La Région des Hauts-Bassins, faut-il le rappeler, est la première dans notre pays à faire de la décentralisation de la culture et du tourisme, son cheval de bataille. En effet, en 2014 déjà, elle s’est dotée d’un référentiel de développement du tourisme durable dont les impacts de la mise en œuvre sont aujourd’hui perceptibles. Avec l’avènement du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC GC), votre région sert de cadre d’expérimentation d’une phase pilote de la politique de la décentralisation de la culture au niveau de mon département. La cérémonie qui nous réunit ce matin est également pour moi le lieu de saluer vos efforts et l’engagement des milliers d’acteurs pour les résultats à mi-parcours fort appréciables de la mise en œuvre du PAIC GC. En effet, avec l’accompagnement de ce Programme, vous avez élaboré une Stratégie Régionale de la Culture et de son Economie ainsi qu’un Plan de gestion et de conservation du patrimoine culturel de la région dont des actions sont en cours d’exécution. Le Portail culturel qui sera officiellement lancé tout à l’heure est le résultat de la mise en œuvre des actions de visibilité de cette stratégie. Ce programme a également permis d’accompagner quinze (15) communes de la région à se doter de Stratégies de développement culturel. Dans le cadre du renforcement de la Gouvernance du secteur, les acteurs de la société civile ont été accompagnés dans leurs processus de structuration. Monsieur le président, Tout cela est en votre honneur, vous, votre équipe et tous les acteurs du monde culturel de cette belle région des hauts bassins Distingués invités, Mesdames et messieurs, Je voudrais saisir cette opportunité également pour traduire mes sincères remerciements à son Excellence Monsieur L’Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union européenne pour l’appui que son Institution apporte au département en charge de la culture dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de la Culture et du Tourisme. Appui dont les résultats comme je le disais tantôt sont perceptibles sur le terrain, au grand bonheur des populations. Nul besoin de rappeler ici l’importance de la culture, pour une nation, surtout quand celle-ci a besoin de regrouper ses fils et ses filles pour lutter pour sa survie. Le thème de cette présente SNC de même que toutes les œuvres que nous avons pu voir jusque-là nous le rappellent suffisamment. Merci donc à vous Monsieur l’Ambassadeur, pour ce que vous avez déjà fait et ce que vous continuerez de faire pour accompagner la promotion de la culture de notre cher Faso. Distingués invités, Mesdames et messieurs, Chers acteurs du monde de la culture, La présente cérémonie de lancement officiel du portail culturel de la région des Hauts-Bassins me réjouit à plus d’un titre. En tant que première responsable du département en charge du numérique et consciente de l’opportunité qu’offre le numérique pour l’accélération du développement, je ne peux que féliciter et encourager son intégration dans tous les secteurs d’activités. A travers ce portail, les acteurs de la culture de notre pays saisissent donc eux aussi l’opportunité de mettre le numérique au service d’une meilleure promotion, vulgarisation et sauvegarde de notre patrimoine culturel. Cette mobilisation du potentiel du numérique au profit du secteur de la culture permettra sans nul doute de changer et de renforcer notre expérience culturelle, non seulement du point de vue de l’accès, de la production et de la diffusion de la culture, mais également en termes de participation, de création et d’apprentissage. Je n’ai aucun doute que ce portail permettra d’assurer la conservation et la valorisation des œuvres capitales du patrimoine culturel de cette belle et accueillante région, de les rendre accessibles au plus grand nombre de citoyens, et d’ouvrir notre culture au reste du monde. J’appelle de tous mes vœux que cette volonté d’intégration du numérique dans le secteur de la culture s’accélère, et que l’exemple du haut bassin se propage aux autres régions. Que cette intégration du numérique soit source d’encore plus d’innovation, de créativité mais également de richesses pour tout le secteur et partant de là pour toute la nation. Je réitère la disponibilité de mon département à accompagner toutes les initiatives qui s’inscrivent dans cette dynamique de faire du numérique un instrument de transformation structurelle et de développement. Avant de
Discours de clôture du Ministre en charge de la communication et de la culture à l’occasion de la conférence des structures déconcentrées du MCCAT, prononcé par la Secrétaire générale adjointe du MCCAT

Nous voilà au terme de la Conférence des structures techniques déconcentrées du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT). « Enjeux, défis et perspectives de la déconcentration pour un raffermissement du développement socio-économique du Burkina Faso », c’est la thématique qui a meublé les interventions de cette journée, dans cette somptueuse Salle de conférence du Conseil Régional des Hauts-Bassins. Permettez-moi donc, d’adresser à vous tous, au nom des autorités de la transition, et à mon nom propre, mes sincères remerciements pour votre participation effective et active à ce cadre d’échanges et d’orientation sur le fonctionnement et la gestion des structures déconcentrées de notre département. L’intérêt que vous avez porté aux thèmes et la qualité de vos interventions ont été à la hauteur des attentes. Je tiens également à remercier tout particulièrement les conférenciers, dont les exposées ont de manière magistrale, animé les travaux. HONORABLE INVITES MESDAMES ET MESSIEURS Cette conférence est d’une importance primordiale pour notre département. Elle est une contribution à la bonne gouvernance administrative, et au renforcement de l’encadrement des structures déconcentrées du MCCAT. Nous en tirons énormément profit, puisque la pertinence de vos analyses et toutes les suggestions faites ont permis de prendre connaissance de l’état de fonctionnement des structures techniques déconcentrées, d’appréhender les difficultés de fonctionnement de ces structures, et de partager les règles de bonnes pratiques administratives et de gestion des services techniques déconcentrés. C’est la preuve donc que les services techniques déconcentrés du MCCAT sont l’objet d’attention et d’intérêt particuliers. HONORABLE INVITES MESDAMES ET MESSIERS Depuis 1991, à la faveur de l’instauration d’un Etat de droit, le Burkina Faso s’est lancé dans une importante réforme institutionnelle, par la mise en place progressive des collectivités territoriales et la déconcentration administrative des structures étatiques. Ainsi, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) à l’instar des autres départements ministériels a amorcé le processus de déconcentration de ses services à travers la mise en place de treize (13) Directions Régionales de la Communication et des médias, de treize (13) Directions Régionales de la Culture, des Arts et du Tourisme (DRCAT), de même que de quarante-cinq (45) Directions Provinciales de la Culture, des Arts et du Tourisme (DPCAT). Face à la faible performance des administrations publiques et la faible distribution des services sur l’ensemble du territoire, la déconcentration apparaît comme une exigence de bonne gouvernance. A cet effet, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a institué des cadres de concertations. C’est pourquoi la Conférence des structures techniques déconcentrées occupe une place de choix, dans le renforcement de l’encadrement et l’accompagnement des structures déconcentrées du MCCAT. HONORABLE INVITES MESDAMES ET MESSIERS Il me plait donc d’espérer que votre précieuse contribution à la consolidation des cadres de concertation ne prendra pas fin avec la clôture de la conférence, mais que chaque jour chacun à son niveau de responsabilité contribuera au raffermissement de son impact dans le quotidien des citoyens et usagers. Je ne terminerai mon propos, sans saluer la résilience de la plupart de nos Directeurs régionaux et de l’ensemble de leurs collaborateurs, dans les régions à forts défis sécuritaires. C’est aussi le lieu pour moi, de saluer la bravoure de nos braves combattants qui de jours comme de nuits, s’investissent inlassablement pour la reconquête de notre territoire. Honneur à nos FDS et VDP, Vive le Burkina Faso, La Patrie ou la mort, nous vaincrons ! Je vous remercie
Discours d’ouverture du ministre de la communication et de la culture lors de la Conférence des structures techniques déconcentrées du MCCAT

Mesdames et messieurs, chers invités, soyez les bienvenus à cette Conférence des structures techniques déconcentrées du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme. La déconcentration constitue un canal nécessaire pour l’État de faire face à la faible performance des administrations publiques et de résoudre la faible distribution des services sur l’ensemble du territoire. En effet, Depuis 1991, à la faveur de l’instauration d’un État de droit, le Burkina Faso s’est lancé dans une importante réforme institutionnelle, par la mise en place progressive des collectivités territoriales et la déconcentration administrative des structures étatiques. Ainsi, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a amorcé le processus de déconcentration de ses services à travers la mise en place de treize (13) directions régionales de la communication et des médias, de treize (13) directions régionales de la culture, des arts et du tourisme et de quarante-cinq directions provinciales de la culture, des arts et du tourisme. Afin d’assurer une bonne gouvernance au sein de ses structures déconcentrées, le Ministère a par arrêté n° 2023-095/MCCAT/CAB du 07 mars 2023 institué des cadres de concertations. A cet effet, la Conférence des structures techniques déconcentrées occupe une place de choix dans le renforcement de l’encadrement et de l’accompagnement des structures déconcentrées du Ministère. Elle est un cadre d’échanges et d’orientation annuel sur le fonctionnement et la gestion des structures déconcentrées du département. Mesdames et messieurs, chers invités, Je suis donc heureux de présider cette Conférence des structures techniques déconcentrées du Ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme sous le thème : « Enjeux, défis et perspectives de la déconcentration du MCCAT pour un raffermissement du développement socio-économique au Burkina Faso ». L’objectif de cette conférence est de renforcer la bonne gouvernance des structures déconcentrées. Il s’agit de façon spécifique, d’examiner l’état de fonctionnement des structures techniques déconcentrées ; de promouvoir le partage des bonnes pratiques administratives et de gestion des services techniques déconcentrés ; d’appréhender les difficultés de fonctionnement et faire des recommandations. Mesdames et Messieurs, Cette Conférence des structures techniques déconcentrées témoigne d’une part, l’engagement du Ministère à lutter contre l’engorgement du pouvoir central qui provoque la lenteur dans le traitement des dossiers, et d’autre part la volonté du département à rapprocher l’administration des administrés. En outre, elle permettra de mieux prendre en compte de façon diligente les préoccupations des usagers. J’ai la ferme conviction qu’a l’issue de cette conférence, les débats qui seront menés vont permettre de relever les difficultés liées au fonctionnement des structures déconcentrées et de faire des recommandations. Avant de terminer mon propos permettez-moi de remercier les gouverneurs, acteurs principaux de la déconcentration, de leur présence à cette conférence. Je vous invite donc à s’ouvrir pleinement aux débats et à nourrir de fructueux échanges dont les résultats sont très certainement attendus. Tout en vous souhaitant pleins succès aux travaux, je déclare ouverte la Conférence des structures techniques déconcentrées du Ministère de la Communication de la Culture des Arts et du Tourisme.
Discours du Ministre de l’éducation nationale, représentant le ministre de l’enseignement supérieur, parrain du Colloque

Le Colloque de la XXe édition de la Semaine nationale de la Culture s’ouvre en ce jour dédié au travail, toute chose qui place l’ensemble des participants dans de meilleures dispositions pour convoquer les instances scientifiques et techniques de la culture burkinabè dans toute sa diversité. Á l’évidence, le Colloque est un espace dédié à la réflexion et aux échanges en vue d’édifier l’opinion publique nationale et internationale sur les fondements de notre riche diversité culturelle, portée par une soixantaine de communautés ethnoculturelles. La construction d’une nation unie, solidaire et prospère requiert des hommes et des femmes de culture que nous sommes, un engagement fort, inébranlable, de sorte à puiser dans nos sources et ressources endogènes les ressorts nécessaires à la paix et à la cohésion sociale. Penser la culture en tant que mémoire collective, en tant que logiciel et clé du développement comme le disait l’éminent historien Joseph Ki-Zerbo, revient à reconnaître qu’elle est une puissance qui s’incruste sensément dans les esprits pour vivifier la conscience et conforter les convictions. C’est pourquoi le quarantenaire de la biennale nous impose de marquer une pause, à travers ce colloque, en vue de réfléchir sur les fondements et l’évolution de la culture burkinabè en ses aspects patrimoniaux et dans la diversité de ses expressions. Éminentes personnalités du monde de la culture Chers participants Mesdames et Messieurs Dans le préambule de la Déclaration universelle de l’Unesco de 2001, il est stipulé (je cite) : « La culture prend des formes diverses à travers le temps et l’espace. Cette diversité s’incarne dans l’originalité et la pluralité des identités qui caractérisent les groupes et les sociétés composant l’humanité. Source d’échanges, d’innovation et de créativité, la diversité culturelle est, pour le genre humain, aussi nécessaire que l’est la biodiversité dans l’ordre du vivant. En ce sens, elle constitue le patrimoine commun de l’humanité et elle doit être reconnue et affirmée au bénéfice des générations présentes et des générations futures.» Le Colloque placé sous l’épithète de «Diversité, Convergences et Continuité » convoque un triptyque de réflexion dont, en tant qu’experts de la question, vous disposez de ressources intellectuelles pour édifier l’opinion publique nationale et internationale sur la quintessence de la culture burkinabè. Oui, en votre qualité de spécialistes de la question, donnez-nous l’esprit et la lettre de la diversité culturelle, ce concept qui se trouve au cœur des problématiques contemporaines de l’humanité. Et le Burkina Faso est une société multilingue et multiculturelle qui aspire à la construction d’une nation où le pluralisme identitaire, loin d’être source de division et de communautarisme, incarne plutôt la richesse de notre humanité. Hamadou Ampâté Ba l’a dit (je cite) : « la beauté d’un tapis provient de la mosaïque de ses couleurs. » Oui, en votre qualité de spécialistes de la question, donnez-nous l’esprit et la lettre des convergences culturelles, autrement dit l’interculturalité qui aboutit à l’intégration, au métissage et à l’enrichissement mutuel. Comme le dit le poète, chantre des valeurs civilisationnelles du monde noir, il s’agit de (je cite) « nous enrichir de nos différences en vue de converger vers l’universel. » Oui, en votre qualité de spécialistes de la question, donnez-nous l’esprit et la lettre de la continuité culturelle, afin de partager ces valeurs dont nous avons hérité de nos ancêtres, des valeurs transmises de père en fils, de mère en fille, et ce, de génération en génération. Cette continuité culturelle, nous l’entendons bien, n’est pas une maintenance fossile dans le temps et dans l’espace. Elle est plutôt dynamique, évolutive et productive, se débarrassant, comme l’indique Ki-Zerbo, des « défoliants civilisationnels » de la mondialisation. Éminentes personnalités du monde de la culture Distingués invités Chers participants Mesdames et Messieurs Je voudrais qu’ensemble, nous puissions joindre nos voix pour témoigner notre profonde reconnaissance à Monseigneur Anselme Titianma Sanon, qui, malgré son grand âge, a bien voulu être des nôtres pour nous édifier à travers la conférence inaugurale, sur le thème de la Semaine nationale de la Culture : « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale. » Qu’il me soit aussi permis d’adresser mes vifs et sincères remerciements à toutes les éminences grises du monde de la culture et des savoirs présentes dans cette salle, pour prendre part à ce colloque inédit, organisé dans le cadre du quarantenaire de la Semaine nationale de la Culture. Nous avons une pensée pieuse pour toutes ces personnes, tous ces burkinabè qui souffrent le martyre des attaques barbares qui endeuillent quotidiennement nos familles. C’est en des circonstances tragiques que la prééminence de la culture doit être consacrée, dans le sens de la prévention et la lutte contre la déshumanisation, la radicalisation et l’extrémisme violent. Enfin, je vous invite à avoir une forte pensée pour nos vaillantes Forces de défenses et de sécurité et à nos braves Volontaires de défense de la patrie, qui veillent nuit de jour pour que notre pays puisse rester debout. Souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert le Colloque « Diversité, Convergences et Continuité » de la XXe édition de la Semaine nationale de la Culture. La patrie ou la mort, nous vaincrons ! Je vous remercie.