SNC 2023 : des hommages rendus aux anciens lauréats du GPNAL

À l’occasion de la Semaine Nationale de la Culture, une conférence publique a été organisée au profit des élèves du lycée Molo Sanou de Bobo-Dioulasso hier mercredi 03 mai 2023 pour rendre hommage aux anciens lauréats du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL). L’objectif de cette conférence selon le vice-président de la Commission « thème et littérature », Monsieur Bachirou SAWADOGO, est d’offrir un espace de promotion aux auteurs littéraires qui ont été lauréat du GPNAL. Placée sous le thème, « l’héritage poétique de Jacques Prosper BAZIE », cette conférence a été animée par l’inspecteur de l’enseignement secondaire, Aboubacar DAO et le Dr Parfait ILBOUDO. Selon les conférenciers, la poésie est le genre littéraire dans lequel Jacques Prosper BAZIE a le plus produit. C’est le genre de prédilection qu’il utilise comme une arme pour dénoncer les tares sociales. Le Censeur du lycée Molo SANOU, Monsieur Tiercatou Chrysostome MEDA a salué l’initiative qui, à son sens, a créée de l’engouement au sein de cette jeunesse au vue de la pertinence du thème. Les élèves ont exprimé leur satisfaction pour la tenue de cette conférence et ont souhaité que ces genres d’initiatives puissent se perpétuer. Née en 1954 et décédé en 2014, Jacques Prosper BAZIE a été trois fois lauréat du GPNAL de la Semaine Nationale de la Culture (SNC). Il a été également sacré « Artiste du peuple et artiste du cinquantenaire » lors de la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance du Burkina Faso en 2010 à Bobo-Dioulasso.
Structures déconcentrées du MCCAT: Des échanges pour un partage des pratiques de bonnes gouvernances

En marge de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO a présidé la conférence des structures techniques déconcentrées de son département, ce 1er mai 2023 à Bobo-Dioulasso. Cette conférence tenue sous le thème: « Enjeux, défis et perspectives de la déconcentration du MCCAT pour un raffermissement du développement socio-économique au Burkina Faso » a réuni les responsables et acteurs sociaux du département ainsi que des gouverneurs des régions. L’objectif de cette rencontre, a dit le Ministre, est de renforcer la bonne gouvernance des structures déconcentrées. Il s’agit entre autres d’examiner l’état de fonctionnement des structures techniques déconcentrées; promouvoir le partage des bonnes pratiques administratives et de gestion des services techniques déconcentrés et appréhender les difficultés de fonctionnement des structures. Il s’agit d’un engagement du ministère à “lutter contre l’engorgement du pouvoir central qui provoque la lenteur dans le traitement des dossiers et faire en sorte que l’administration se rapproche davantage des administrés” a indiqué le Chef du département. Des communications suivies d’échanges ont permis aux différents acteurs de faire des recommandations pour un meilleur fonctionnement des structures du ministère. A propos de l’insuffisance de ressources humaines dans certaines structures déconcentrées, le Ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO a promis prendre des dispositions pour une meilleure répartition des agents.
Discours de clôture du Ministre en charge de la communication et de la culture à l’occasion de la conférence des structures déconcentrées du MCCAT, prononcé par la Secrétaire générale adjointe du MCCAT

Nous voilà au terme de la Conférence des structures techniques déconcentrées du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT). « Enjeux, défis et perspectives de la déconcentration pour un raffermissement du développement socio-économique du Burkina Faso », c’est la thématique qui a meublé les interventions de cette journée, dans cette somptueuse Salle de conférence du Conseil Régional des Hauts-Bassins. Permettez-moi donc, d’adresser à vous tous, au nom des autorités de la transition, et à mon nom propre, mes sincères remerciements pour votre participation effective et active à ce cadre d’échanges et d’orientation sur le fonctionnement et la gestion des structures déconcentrées de notre département. L’intérêt que vous avez porté aux thèmes et la qualité de vos interventions ont été à la hauteur des attentes. Je tiens également à remercier tout particulièrement les conférenciers, dont les exposées ont de manière magistrale, animé les travaux. HONORABLE INVITES MESDAMES ET MESSIEURS Cette conférence est d’une importance primordiale pour notre département. Elle est une contribution à la bonne gouvernance administrative, et au renforcement de l’encadrement des structures déconcentrées du MCCAT. Nous en tirons énormément profit, puisque la pertinence de vos analyses et toutes les suggestions faites ont permis de prendre connaissance de l’état de fonctionnement des structures techniques déconcentrées, d’appréhender les difficultés de fonctionnement de ces structures, et de partager les règles de bonnes pratiques administratives et de gestion des services techniques déconcentrés. C’est la preuve donc que les services techniques déconcentrés du MCCAT sont l’objet d’attention et d’intérêt particuliers. HONORABLE INVITES MESDAMES ET MESSIERS Depuis 1991, à la faveur de l’instauration d’un Etat de droit, le Burkina Faso s’est lancé dans une importante réforme institutionnelle, par la mise en place progressive des collectivités territoriales et la déconcentration administrative des structures étatiques. Ainsi, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) à l’instar des autres départements ministériels a amorcé le processus de déconcentration de ses services à travers la mise en place de treize (13) Directions Régionales de la Communication et des médias, de treize (13) Directions Régionales de la Culture, des Arts et du Tourisme (DRCAT), de même que de quarante-cinq (45) Directions Provinciales de la Culture, des Arts et du Tourisme (DPCAT). Face à la faible performance des administrations publiques et la faible distribution des services sur l’ensemble du territoire, la déconcentration apparaît comme une exigence de bonne gouvernance. A cet effet, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a institué des cadres de concertations. C’est pourquoi la Conférence des structures techniques déconcentrées occupe une place de choix, dans le renforcement de l’encadrement et l’accompagnement des structures déconcentrées du MCCAT. HONORABLE INVITES MESDAMES ET MESSIERS Il me plait donc d’espérer que votre précieuse contribution à la consolidation des cadres de concertation ne prendra pas fin avec la clôture de la conférence, mais que chaque jour chacun à son niveau de responsabilité contribuera au raffermissement de son impact dans le quotidien des citoyens et usagers. Je ne terminerai mon propos, sans saluer la résilience de la plupart de nos Directeurs régionaux et de l’ensemble de leurs collaborateurs, dans les régions à forts défis sécuritaires. C’est aussi le lieu pour moi, de saluer la bravoure de nos braves combattants qui de jours comme de nuits, s’investissent inlassablement pour la reconquête de notre territoire. Honneur à nos FDS et VDP, Vive le Burkina Faso, La Patrie ou la mort, nous vaincrons ! Je vous remercie
Discours du Ministre de l’éducation nationale, représentant le ministre de l’enseignement supérieur, parrain du Colloque

Le Colloque de la XXe édition de la Semaine nationale de la Culture s’ouvre en ce jour dédié au travail, toute chose qui place l’ensemble des participants dans de meilleures dispositions pour convoquer les instances scientifiques et techniques de la culture burkinabè dans toute sa diversité. Á l’évidence, le Colloque est un espace dédié à la réflexion et aux échanges en vue d’édifier l’opinion publique nationale et internationale sur les fondements de notre riche diversité culturelle, portée par une soixantaine de communautés ethnoculturelles. La construction d’une nation unie, solidaire et prospère requiert des hommes et des femmes de culture que nous sommes, un engagement fort, inébranlable, de sorte à puiser dans nos sources et ressources endogènes les ressorts nécessaires à la paix et à la cohésion sociale. Penser la culture en tant que mémoire collective, en tant que logiciel et clé du développement comme le disait l’éminent historien Joseph Ki-Zerbo, revient à reconnaître qu’elle est une puissance qui s’incruste sensément dans les esprits pour vivifier la conscience et conforter les convictions. C’est pourquoi le quarantenaire de la biennale nous impose de marquer une pause, à travers ce colloque, en vue de réfléchir sur les fondements et l’évolution de la culture burkinabè en ses aspects patrimoniaux et dans la diversité de ses expressions. Éminentes personnalités du monde de la culture Chers participants Mesdames et Messieurs Dans le préambule de la Déclaration universelle de l’Unesco de 2001, il est stipulé (je cite) : « La culture prend des formes diverses à travers le temps et l’espace. Cette diversité s’incarne dans l’originalité et la pluralité des identités qui caractérisent les groupes et les sociétés composant l’humanité. Source d’échanges, d’innovation et de créativité, la diversité culturelle est, pour le genre humain, aussi nécessaire que l’est la biodiversité dans l’ordre du vivant. En ce sens, elle constitue le patrimoine commun de l’humanité et elle doit être reconnue et affirmée au bénéfice des générations présentes et des générations futures.» Le Colloque placé sous l’épithète de «Diversité, Convergences et Continuité » convoque un triptyque de réflexion dont, en tant qu’experts de la question, vous disposez de ressources intellectuelles pour édifier l’opinion publique nationale et internationale sur la quintessence de la culture burkinabè. Oui, en votre qualité de spécialistes de la question, donnez-nous l’esprit et la lettre de la diversité culturelle, ce concept qui se trouve au cœur des problématiques contemporaines de l’humanité. Et le Burkina Faso est une société multilingue et multiculturelle qui aspire à la construction d’une nation où le pluralisme identitaire, loin d’être source de division et de communautarisme, incarne plutôt la richesse de notre humanité. Hamadou Ampâté Ba l’a dit (je cite) : « la beauté d’un tapis provient de la mosaïque de ses couleurs. » Oui, en votre qualité de spécialistes de la question, donnez-nous l’esprit et la lettre des convergences culturelles, autrement dit l’interculturalité qui aboutit à l’intégration, au métissage et à l’enrichissement mutuel. Comme le dit le poète, chantre des valeurs civilisationnelles du monde noir, il s’agit de (je cite) « nous enrichir de nos différences en vue de converger vers l’universel. » Oui, en votre qualité de spécialistes de la question, donnez-nous l’esprit et la lettre de la continuité culturelle, afin de partager ces valeurs dont nous avons hérité de nos ancêtres, des valeurs transmises de père en fils, de mère en fille, et ce, de génération en génération. Cette continuité culturelle, nous l’entendons bien, n’est pas une maintenance fossile dans le temps et dans l’espace. Elle est plutôt dynamique, évolutive et productive, se débarrassant, comme l’indique Ki-Zerbo, des « défoliants civilisationnels » de la mondialisation. Éminentes personnalités du monde de la culture Distingués invités Chers participants Mesdames et Messieurs Je voudrais qu’ensemble, nous puissions joindre nos voix pour témoigner notre profonde reconnaissance à Monseigneur Anselme Titianma Sanon, qui, malgré son grand âge, a bien voulu être des nôtres pour nous édifier à travers la conférence inaugurale, sur le thème de la Semaine nationale de la Culture : « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale. » Qu’il me soit aussi permis d’adresser mes vifs et sincères remerciements à toutes les éminences grises du monde de la culture et des savoirs présentes dans cette salle, pour prendre part à ce colloque inédit, organisé dans le cadre du quarantenaire de la Semaine nationale de la Culture. Nous avons une pensée pieuse pour toutes ces personnes, tous ces burkinabè qui souffrent le martyre des attaques barbares qui endeuillent quotidiennement nos familles. C’est en des circonstances tragiques que la prééminence de la culture doit être consacrée, dans le sens de la prévention et la lutte contre la déshumanisation, la radicalisation et l’extrémisme violent. Enfin, je vous invite à avoir une forte pensée pour nos vaillantes Forces de défenses et de sécurité et à nos braves Volontaires de défense de la patrie, qui veillent nuit de jour pour que notre pays puisse rester debout. Souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert le Colloque « Diversité, Convergences et Continuité » de la XXe édition de la Semaine nationale de la Culture. La patrie ou la mort, nous vaincrons ! Je vous remercie.
Colloque SNC 2023 : Ouverture de la conférence inaugurale suivie de l’exposition littéraire

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO et son collègue de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Joseph André OUÉDRAOGO, ont présidé la cérémonie d’ouverture de la conférence inaugurale de la Semaine nationale de la culture (SNC), ce 1er Mai 2023 à Bobo-Dioulasso. Cette conférence inaugurale, qui a mobilisé plusieurs personnalités culturelles et littéraires du pays, s’est déroulée sous le thème “ Diversité culturelle, creuset communautaire et vecteur unitaire de paix et de cohésion sociale”. Selon le Ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, ce colloque est un moment important de cette biennale. “Nous ne pouvons que souhaiter de ce colloque qu’émerge la conviction que nous n’irons nul part sans notre culture et notre diversité” a-t-il ajouté. Pour le Ministre Joseph André OUÉDRAOGO, la culture peut constituer un rempart contre l’extrémisme violent et le terrorisme au Burkina Faso. Il dit espérer qu’au sortir de cette réflexion, les acteurs puissent proposer des idées fortes à même de venir à bout du terrorisme. L’ouverture de ce colloque a été précédée de la coupure de ruban de l’exposition littéraire effectuée par le Ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, son collègue en charge de l’Education ainsi que le représentant du Ministre en charge de la Culture du Sénégal. Cette coupure a été suivie de visite des stands au cours de laquelle les autorités ont pu découvrir les diverses œuvres exposées dans les stands.